Le Blog de Vanves au Quotidien continue de passer en revue ses 32 maires qui nous ont gouverné depuis 230 ans avec les maires de la IIIé République avant la première guerre mondiale
M.LEPLANQUAIS (1870-1873) : Il a été élu pendant la guerre de 1870, un 1er Septembre, et il a sut préserver Vanves des événements de la Commune, même si elle en a souffert. Malheureusement, il est décédé en cours de mandat et fut remplacé en Juillet par M.Jullien.
JEAN BAPTISTE JULLIEN (1873-1875) : Ce premier proviseur du lycée Michelet a été élu maire à l’unanimité, mais il a démissionné rapidement pour des raisons politiques, et notamment l’arrivée au sein du conseil municipal de personnes « qui en rompaient l’unanimité » à un moment de notre histoire où Gambetta menait campagne « contre le gouvernement des curés ». C’est sous son mandat que la rue de la République a été percée, que la place de la République a été aménagée face à l’église telle que nous la connaissons aujourd’hui, et que M et Mme Larmeroux ont souhaité fait don (après de multiples vicissitudes) à la commune d’un bâtiment avec cour et jardin devant servir à l’installation d’une salle d’asile pour jeunes enfants et d’un hospice de vieillards, aujourd’hui, maison de retraites Larmeroux (sur la photo) et crèche municipal. .
JEAN BAPTISTE EDOUARD DUPONT (1875-1880) : Pour son second mandat, il a subit la terrible querelle entre les cléricaux et les anti-cléricaux jusqu’au sein du conseil municipal qui a été profondément divisé ainsi que l’opposition assez vive des représentants du quartier de Malakoff qui demandaient leur indépendance (ou leur autonomie). Las d’être harcelé par une opposition systématique de ces élus malakoffios, il a démissionné une première fois en 1880, puis a été ré-élu une seconde fois en 1881 pour quelques mois entre les deux mandats d’Amédée Féburier qui était un des représentants de Malakoff, et a re-démissionné une seconde fois. .
AMEDEE FEBURIER (1880-1881 et 1881-1884) : Le conseil municipal qu’il présidait a voté plusieurs fois la séparation de Vanves et de Malakoff avant qu’un décret l’officialise le 8 Novembre 1883, et qu’elle soit effective le 1er Février 1884. Cette séparation a réduit de moitié l’étendue de Vanves et a fait tomber sa population de 12 000 âmes à moins de 6000. La gare de Vanves Malakoff a été inaugurée par Amédée Féburier le 1er Octobre 1883, et l’actuel rue Mary Besseyre (ex-rue Raspail) a été aménagée.
LOUIS PHILIPPE PRUVOT (1884-1889) : Il a été élu Maire par le nouveau conseil municipal de la nouvelle commune de Vanves le 31 Janvier 1884. Il a développé le réseau d’assainissement et a fait percer la rue Victor Hugo qui sera définitivement terminée en 1891.
EUSTACHE LEGER (1889-1896) : Vanves est devenu Chef lieu de canton sous son mandat par la loi du 12 Avril 1893 comprenant Issy, Châtillon, et Malakoff, alors qu’elle faisait partie depuis l’an IV du canton de Sceaux. Cette érection est intervenue après de multiples voeux du Conseil municipal renouvelé chaque année entre 1884 et 1888 et polémiques très vives avec ses voisines (Issy, Clamart, Montrouge, Châtillon, Malakoff). Ce qui a entrainé la construction d’un nouvel hôtel de ville - l’actuel – dans la propriété de M.Blayn.
EUGENE BAUDOIN (1896-1900) : Ce professeur du lycée Michelet a inauguré la nouvelle mairie avec Léon Bourgeois, ministre de l’instruction publique le 23 Juillet 1898, l’ancienne mairie d’abord occupée partiellement par le Bureau de Poste, allait devenir en 1897, le siège de la Justice de Paix. Il a décidé de faire construire l’école Gambetta, percer la rue Kléber où s’est installé le Commissariat de police et qu’il a proposé les terrains dit Larmeroux (entre les rues de Chatillon, de l’avenir et Larmeroux) à l’Armée pour y installer ses magasins centraux et ses entrepôts.
JOSEPH DUPONT (1900-1902) :
ETIENNE JARROUSSE (1902-1911) : Il a inauguré la nouvelle école Gambetta construite à partir de 1900 et agrandie en 1912